Cortinarius cupreonatus Soop 2001
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Cortinarius cupreonatus Soop 2001
Réactions chimiques : la soude produit une réaction rouge foncé à noire sur le chapeau, rosée sur les lames et dans la chair, noir purpurescent sur le voile du stipe.
Spores elliptiques à subamygdaliformes, 7-9 x 4-5 µm, à verrues assez prononcées; basides à 4 stérigmates, 25-30 x 7 µm; cellules stériles clavées, 20-25 x 7 µm; boucles présentes. Piléipellis mince constitué d'hyphes couchées assez courtes, larges de 5-12 µm, avec un pigment brun jaune diffus, certaines incrustées d'un brun plus sature; hypoderme epais à éléments irréguliers, 20-50 x 12-18 µm, comportant un pigment diffus ou vaguement grannleux, brun orangé, entremêlés avec les hyphes du Piléipellis.
Holotypus : Nova Zelandia, 1999, in herb. PDD sub num. 70503 conservatur.
Étymologie : de cuprum, « cuivre », du à la couleur du chapeau.
Cette espèce évoque C. exlugubris (voir plus haut), mais ici le chapeau est rouge palissandre et les spores sont plus petites et d'une verrucosité remarquable. Une espèce patagonienne, C. brunneovelatus Moser et Horak (1975), possède un coloris et un voile semblables, mais les spores sont finement verruqueuses.
Les deux espèces qui viennent d'être décrites font partie d'un autre groupe difficile qui pourrait également trouver sa place dans le sons-genre Cortinarius, avec un ou deux autrés taxons inédits à ce jour. Elles évoquent les espèces du genre Cuphocybe Heim (notamment C. phaeomyxa Horak), qui, cependant, possèdent un chapeau visqueux et sont dépourvues de cortine.